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CLAUDE OBADIA

Paris - Cergy-Pontoise

Enseignant-chercheur, Philosophe

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8 CONFÉRENCES PAR AN

Type intervention
    TYPES D'INTERVENTION
  • CONFÉRENCE-DÉBAT
Caractéristiques intervention
    CARACTÉRISTIQUES D'INTERVENTION
  • PRATIQUE
  • PROSPECTIF
  • PÉDAGOGIQUE
Langue intervention
    LANGUE D'INTERVENTION
    LANGUE
  • FRANÇAIS

MA BIOGRAPHIE

Né en 1962, marié, père de trois enfants.
Après avoir quitté le lycée à l'âge de 16 ans, passionné de montagne, j'ai suivi la formation de Pisteur-secouriste (sécurité en montagne) puis de moniteur de ski(Brevet d'État Ski alpin 1° degré), profession que j'ai exercée pendant 4 ans. Parallèlement, j'ai mené, par correspondance des études de philosophie jusqu'en Licence. Ayant abandonné le ski pour poursuivre mes études à la Sorbonne, j'y ai passé une maîtrise, un D.E.A., le Capes puis l'Agrégation tout en pratiquant avec assiduité le karaté d'Okinawa avec Kenji Tokitsu. Après avoir enseigné en CPGE commerciale, j'enseigne actuellement à l'ISC Paris, à l'Université de Cergy-Pontoise et à l'É.F.A.P. Je suis l'auteur de deux essais: Les Lumières en berne? Réflexions sur un présent en mal d'avenir (2012) et Kant prophète? Éléments pour une europhilosophie (2015). Passionné par la mer et les voiliers, titulaire d'un Monitorat FFV Voile habitable 2° degré, je navigue tant que je le peux en tant que formateur et skipper.

MES INTERVENTIONS

MES INTERVENTIONS PHARES

  • Comment être heureux en temps de crise?
  • La société, entre solidarité et marché
  • La plaisir de la caresse

MES RÉSUMÉS D'INTERVENTIONS

COMMENT ÊTRE HEUREUX EN TEMPS DE CRISE?

Au premier abord, il semble difficile, voire impossible, de trouver le bonheur en temps de crise. Car la crise, par définition, est un déséquilibre instable. Elle nous condamnerait donc au malheur et réclamerait que l’on se tourne vers ceux qui, en charge des affaires économiques, sociales et culturelles, détiendraient par-là même, le pouvoir de faire notre bonheur. Pourtant, est-il tellement certain que ce dernier dépende réellement des choses que l’on possède ou que l’on ne possède pas ? Est-il tellement évident que le bonheur soit une chose objective ? Bref, n’est-il pas plutôt ce qui dépend de la façon dont on se représente le réel ? Et dans cas, que faire et que penser pour être heureux ? Pour être heureux ici et maintenant.

LA SOCIÉTÉ, ENTRE SOLIDARITÉ ET MARCHÉ

La question de savoir pourquoi les hommes vivent en société, ce qui les y pousse et ce qu’ils y cherchent, occupe les philosophes depuis l’Antiquité. Aristote, dans La Politique, n’affirmait-il pas déjà que « l’homme est un animal politique », autrement dit un être ne pouvant se réaliser, développer ses facultés qu’à la condition de vivre dans la Cité ? Il ne fait, bien sûr, aucun doute, que la société permet aux hommes de s’entraider et ainsi de surmonter les obstacles que, sans elle, l’individu isolé ne pourrait toujours surmonter. Or, cette collaboration et cette entraide, qui peuvent naïvement définir la société, prend souvent la forme des échanges dont la pratique, elle, définit très simplement ce que nous appelons le marché. Parce que la société est un marché, c’est-à-dire un lieu d’échanges de toutes sortes, et parce que les hommes trouvent dans la société et le marché le moyen de satisfaire leurs besoins, nous pouvons, semble-t-il, le considérer, sinon comme le fondement, du moins comme le principe organisateur de la société. Pourtant, l’idée du marché comme principe organisateur de la société soulève un certain nombre de difficultés. On peut d’abord se demander si le marché a un fondement naturel ou s’il n’est pas plutôt le produit d’une construction sociale. On doit ensuite se garder d’assimiler le marché au capitalisme qui désigne plutôt un type d’organisation de la production et de la distribution lié à des conditions historiques et technologiques déterminées. On doit encore prendre garde de ne pas disqualifier trop vite le marché, comme s’il suffisait que ce lieu de rencontres de l’offre et de la demande des individus dysfonctionne pour rejeter l’hypothèse selon laquelle il constitue le principe organisateur de la société. Last but not least, se pose tout de même la question de savoir, si le marché s’origine dans l’aspiration de l’individu à satisfaire un besoin égoïste, si cet égoïsme du sujet rationnel pratiquant les échanges est bien compatible avec la société. Car enfin, n’est-ce pas le partage, n’est-ce pas la solidarité, qui rendent possible et constituent la société ? Le cas échéant, le marché peut-il vraiment être le principe organisateur d’une société authentique ? Et l’idée d’une société de marché, qu’il ne faut pas confondre avec l’idée de l’économie de marché, peut-elle être autre chose qu’une contradiction indépassable ? Tels sont, en substance, les termes du problème que nous allons étudier.

LA PLAISIR DE LA CARESSE

  S’il paraît d’abord surprenant d’appeler le philosophe à réfléchir la caresse, c’est qu’on ne voit pas très bien comment un pur et simple geste pourrait donner prise à la pensée, sinon lieu à un verbiage. En effet, comment faire de la caresse l’objet d’un discours s’il n’est rien de plus silencieux, rien de plus insignifiant, comme d’ailleurs les mots qui parfois l’accompagnent ? Toute à sentir, non à penser, elle échappe au concept, chose du monde la moins caressante. L’ambition d’en produire la raison semble donc aussi vaine qu’incongrue. De surcroît, n’est-il pas on ne peut plus agaçant que l’entendement se mêle de ce qui l’exclut et qu’il peut juger indigne de lui? Aussi, à supposer même qu’il accorde à la caresse une réelle considération, doit-on craindre qu’il n’y comprenne rien. Car une faculté des concepts, toujours obstinément attachée à connaître, est sans doute foncièrement inapte à saisir l’exercice d’un acte qui d’abord se montre le plus détaché, comme insouciant d’aucun savoir. L’entendement, la faculté des concepts, ne serait-il pas ici comme une sorte de « pachyderme », littéralement “peau épaisse”, dont le cuir précisément serait si épais, si froid aussi, qu’on ne voit pas comment il pourrait lui permettre de manier le subtil épiderme et donc de réfléchir vraiment la caresse? En outre, la caresse ne produit aucune oeuvre, ne laisse aucune trace qui puisse nourrir l’instruction de son procès. Trop subtile, trop inconsistante… Pas assez réelle ou au contraire son effervescence même, la caresse n’a pas d’objet. Elle ne produit rien, se consume en s’opérant, se consomme en s’annihilant… De sorte que, s’il a pu nous sembler d’abord surprenant d’appeler le philosophe à penser la caresse, il semble, en vértié, que cette dernière l’interpelle au plus haut point. À cela, trois raisons principales. D’abord et loin d’une opinion hâtive, est-il tellement certain que le plaisir de la caresse soit simplement physique ? Ensuite, si la caresse est bien l’opération d’un dessin des formes du corps, n’est-elle pas la recomposition sans fin de l’idée même du corps ? Enfin, si la caresse peut sembler inconsistante, qui n’a pas fait l’expérience de son prodigieux pouvoir ? À peine déposée sur un corps malade ou fiévreux, la voici capable d’apaiser les turpitudes de l’esprit et les douleurs les moins physiques. Qu’est donc ce pouvoir presque magique ? Que sont au juste ces souffrances morales, que soulage la simple impression d’une caresse sur le corps ? Et de quoi ce dernier, le corps, est-il le nom si un plaisir qu’on dit corporel peut soulager les tourments de l’âme ?

MES VIDÉOS

Comment être heureux en temps de crise?

MA GALERIE DE VIDÉOS

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Comment être heureux en temps de crise?

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Le plaisir de la caresse

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