A l'âge de 10 ans, je tombe amoureuse de la balle orange devant un match de basket professionnel : “maman, papa, c’est ce métier-là que je veux faire”.
Et comme si tout était écrit, c’est exactement ce qui s’est passé :
d’abord au CREPS des hauts de France, puis 3 ans sur les bancs de l’INSEP, j’intègre ensuite, munie de mon BAS S avec mention, les rangs du club de Nantes, en tant que basketteuse professionnelle.
Entre temps, j’enfile 2 médailles aux championnats d’Europe (Argent en moins de 18 ans, bronze en moins de 16 ans) et une en argent lors du championnat du monde U17 qui s’est déroulé à Toulouse.
J’ai donc 18 ans, je suis basketteuse professionnelle, et ma carrière semble toute tracée.
Sauf que d'année en année, je dépéris.
Je vis mon rêve de gamine, mais je suis malheureuse.
Hypersensible, je suis sujette au stress, à des émotions en pagaille, à l’incompréhension de mes coachs, à des pensées négatives qui mettent KO le travail acharné que je fournis pourtant aux entraînements, ...
J’essaye de suivre le mouvement , de « ne pas trop me poser de questions », mais évidemment, ça ne fonctionne pas.
Il y a eu des hauts bien sûr : notamment une saison durant laquelle je suis enfin la joueuse que je savais pouvoir être, pleine d’enthousiasme, de confiance, de folie et de leadership. Mais cette saison sonne la fin de ma carrière, je suis vidée physiquement et je ne vois plus le sens de ce métier : “Ciao, j’ai fait ce que j’avais à faire et j’ai vu ce que j’avais à voir”
A 25 ans, je mets donc fin à ma carrière sportive.
Toute cette détresse me pousse à me faire accompagner et je découvre le développement personnel, la psychologie, la thérapie...
Je me forme tout naturellement au coaching et je lance mon entreprise d’accompagnement quelques semaines seulement après la fin de mon contrat de basketteuse.
C’est en accompagnant & en explorant depuis 5 ans les méandres de mon inconscient que je découvre la puissance de l'hypersensibilité au service de la performance.

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