NOURRIR L'HUMANITÉ SUR UNE PLANÈTE AUX RESSOURCES DÉCLINANTES
Les progrés de l'agriculture ont été considérables depuis 50 ans. Ils ont permis de nourrir beaucoup mieux une population mondiale qui a plus que doublé. Mais 820 millions de personnes ont toujours faim, autant qu'en 1900, 1950 et 2000...
Il faut encore augmenter la production agricole mondiale de 70 %, pour faire face à l'agmentation de la population annoncée d'ici 2050 et permettre à davantage de personnes de manger de la viande et du lait, tout en limitant le gâchis.
Ce nouveau défi est rendu particulièrement difficile par le fait que nous allons devoir affronter les conséquences de nos inconséquences : réchauffement de la planète, perte de la biodiversité, épuisement des sols, raréfaction des ressources.
De plus l'agro chimie est de moins en moins acceptée par la population, et ses solutions marquent le pas.
Il faut donc passer d'une agriculture "tout chimie" à une agriculture "majoritairement écologique", une agriculture "écologiquement intensive".
Ceci nécessite un changement complet dans nos relations avec la terre : fin du labour, de la monoculture, du recours systématique aux pesticides, etc. Mais cela sera rendu possible par la conjontion, maintenant possible, des deux mondes émergents, ceux de la puissance du calcul et du génie de la vie, du silicium et du carbone.
Dorénavant on va couvrir le sol en permanence avec des mélanges de plantes, cultiver nos propres engrais et nos propres herbicides via des "plantes de service", élever nos propres insecticides via des "animaux auxiliaires", remettre des arbres partout, etc.
Pour en savoir plus, voir le blog du conférencier : http://nourrir-manger.fr/