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ERIC BIRLOUEZ

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Enseignant-chercheur, Consultant, Sociologue

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20 CONFÉRENCES PAR AN

Type intervention
    TYPES D'INTERVENTION
  • CONFÉRENCE-DÉBAT
Caractéristiques intervention
    CARACTÉRISTIQUES D'INTERVENTION
  • PROSPECTIF
  • STRATÉGIQUE
  • PÉDAGOGIQUE
Langue intervention
    LANGUE D'INTERVENTION
    LANGUE
  • FRANÇAIS

MA BIOGRAPHIE

Originaire de la côte d’Opale, dans les Hauts-de-France, je suis ingénieur agronome (diplômé d’AgroParisTech) et sociologue de l’agriculture et de l’alimentation. J'exerce depuis 35 ans une activité de consultant (études et conseil) dans les secteurs de l’agriculture et de l’alimentation, pour le compte d’organismes publics, d’organisations agricoles, de filières alimentaires, d’entreprises, d’associations...
Mes deux principaux champs de compétences sont l'histoire de l'alimentation, des aliments et de la gastronomie; les comportements des « mangeurs » vis-à-vis de leur alimentation : évolutions récentes, attitudes et attentes, tendances (bio, local, végétarisme, régimes « santé », etc).
Je suis membre de plusieurs Conseils scientifiques et Comités d’éthique.
J'enseigne l’Histoire et la Sociologie de l’alimentation au sein d’écoles d’ingénieurs et d’universités, en France (AgroParisTech, AgroCampusOuest, ISA Lille…) et à l'étranger (Chine, Chili, Liban, Roumanie, Algérie...).
J'ai publié plus de 15 ouvrages grand public ainsi que de nombreux articles sur l’alimentation et les aliments dont j'examine les dimensions culturelles, sociales, historiques et symboliques. J'interviens régulièrement au sein d’émissions de France Télévisions et de Radio France et je suis souvent interviewé par les médias de la presse écrite.
Je suis également conférencier, aussi bien dans les milieux professionnels qu'à l'intention du grand public.
Parmi mes derniers ouvrages : "Que mangeaient nos ancêtres ?" (2018), « Histoire des poisons, des empoisonnements et des empoisonneurs » (2016) ; « Histoire de la vigne et du vin en France. De l’Antiquité à la Révolution » (2015) ; "Sur les routes des épices" (2013) ... ouvrages parus aux Editions Ouest France; contribution à l’ouvrage collectif « Le repas gastronomique des Français » (Gallimard / Unesco, 2015) ; « Faut-il arrêter de manger de la viande ? », (Le Muscadier, 2014). Je suis collaborateur régulier de la revue "Reliefs".

MES INTERVENTIONS

MES INTERVENTIONS PHARES

  • Les Français et leur alimentation. Evolutions récentes, tendances émergentes et futurs souhaitables
  • Une brève histoire de l’alimentation De l’Homo habilis au mangeur du XXI° siècle
  • Sur les routes des épices
  • Histoire des poisons, des empoisonnements et des empoisonneurs
  • Histoire du vin en France, de l’Antiquité à la Révolution

MES RÉSUMÉS D'INTERVENTIONS

LES FRANÇAIS ET LEUR ALIMENTATION. EVOLUTIONS RÉCENTES, TENDANCES ÉMERGENTES ET FUTURS SOUHAITABLES

Jusqu’à l’aube du XXI° siècle, les attentes de nos concitoyens vis-à-vis de leur alimentation étaient simples : sécurité sanitaire, prix bas, bon goût et praticité des produits. Manger était un acte qui « allait de soi », accompli dans la sérénité. Aujourd’hui, les Français sont plus avertis, plus exigeants et aussi plus inquiets et méfiants.

Ils veulent savoir ce qu’ils mangent et souhaitent consommer « responsable » : ils recherchent le bien-être dans leur assiette, désirent manger bio et local, et ont faim de naturalité. Ils se soucient de l’environnement et du climat, et dénoncent la maltraitance animale. Ils cherchent aussi à affirmer leur identité et à se distinguer au travers d’une alimentation « particulière » (sans viande, sans gluten, bio, locavore, etc).

Ces évolutions sont révélatrices d’un nouveau rapport à l’alimentation et, plus précisément, d’une nouvelle éthique alimentaire où se croisent cinq dimensions : le corps, la nature, l’animal, la solidarité et la « transparence ». Les nouvelles attentes expriment aussi un fort besoin de réassurance face à la montée des peurs alimentaires, et une volonté de se « reconnecter » avec son alimentation.

La crise Covid 19 a eu et aura des impacts majeurs sur nos pratiques alimentaires et sur la façon dont nous pensons l’alimentation. Comment faire en sorte que l’alimentation de qualité et durable soit accessible à tous… y compris aux plus démunis dont le nombre risque de croître en raison des impacts économiques du coronavirus ?

UNE BRÈVE HISTOIRE DE L’ALIMENTATION DE L’HOMO HABILIS AU MANGEUR DU XXI° SIÈCLE

Nos lointains ancêtres de la Préhistoire étaient-ils de doux végétariens ou de terribles carnivores ? Pourquoi la cuisson des aliments a-t-elle représenté une révolution considérable ? Quelles motivations ont amené Homo sapiens à pratiquer l’agriculture et l'élevage ?

Pourquoi les seigneurs du Moyen Âge méprisaient-ils les légumes mais raffolaient, en revanche, de la chair rôtie des cygnes et des cigognes ? Pour quelles raisons mangeaient-ils les fruits au début du repas ? Comment expliquer qu’ils aient succombé à une véritable « folie des épices » ?

Pourquoi nos ancêtres ont-ils attendu trois cents ans pour introduire pommes de terre et tomates dans leur repas ? A quelle époque, l'assiette et la fourchette, la serviette de table et le verre individuel ont-ils fait leur apparition ? Quand est née la « grande cuisine française » ?

Enfin, quelles mutations et ruptures profondes a connu l’alimentation des Français depuis 70 ans ? Et que sera l'alimentation de demain ?

Axée sur les dimensions historiques et sociologiques, culturelles et symboliques de notre alimentation, cette conférence retrace une histoire initiée il y a... 2,5 millions d'années. Elle montre que les manières de manger n'ont cessé d'évoluer d'une époque à l'autre. Elle rappelle que l’acte alimentaire n'est pas seulement un besoin physiologique vital : il est aussi social, culturel, religieux, symbolique, identitaire… et c’est une source de plaisir et de convivialité. Voire un véritable art de vivre.

SUR LES ROUTES DES ÉPICES

Epices, le mot nous fait toujours rêver... Pourtant, ces denrées sont aujourd’hui très courantes et bon marché. Mais il n’en a pas toujours été ainsi : de l’Antiquité jusqu’à l’aube du XVIII° siècle, ces humbles végétaux ont été les symboles du luxe et du raffinement les plus extrêmes ! Pendant des millénaires, grains de poivre et bâtons de cannelle, rhizomes de gingembre et graines de cardamome, noix de muscade et clous de girofle ont été aussi convoités que l’or…

La conférence nous fait prendre conscience que la quête de ces modestes végétaux a constitué un des grands moteurs de l’Histoire des hommes. A la fin du Moyen Âge, la « folie des épices » a débouché sur la découverte de nouveaux territoires, à commencer par l’Amérique ! Elle a suscité l’ouverture de nouvelles voies maritimes, telle la fameuse Route des Indes tracée par Vasco de Gama. Elle a fait la fortune de marchands et de cités médiévales comme Gênes et Venise et, plus tard, de pays entiers : le Portugal, l’Espagne, les Pays-Bas. Mais elle a aussi justifié l’expansion coloniale et l’esclavage.

La conférence rappelle également que, dès l’origine, l’usage des épices ne s’est pas limité à leur emploi en cuisine. Dans l’Egypte des Pharaons comme en Chine et en Inde, au sein des mondes gréco-romain et arabo-musulman, dans l’Europe médiévale et à la Renaissance, les épices ont également été employées dans les rituels religieux et la momification, dans la fabrication de remèdes ou encore de parfums…

HISTOIRE DES POISONS, DES EMPOISONNEMENTS ET DES EMPOISONNEURS

Pendant des millénaires, le crime parfait a eu son arme idéale : le poison. Bien maîtrisé, ce dernier tue à coup sûr, est indétectable et donne l’illusion d’une mort naturelle. La conférence invite le public à découvrir l’univers fascinant des « herbes à sorcières » telle la funeste mandragore et la mortelle belladone, ainsi que des animaux venimeux et des minéraux toxiques (mercure, cyanure ou arsenic).

Le propos raconte l’histoire des substances toxiques, en commençant par celles dont nos lointains ancêtres imprégnaient la pointe de leurs armes de chasse. Elle évoque également certains empoisonnements historiques, tel celui de Socrate, condamné par un tribunal athénien à boire la ciguë, ou le suicide de Cléopâtre qui, dit-on, eu recours à un serpent venimeux. Elle parle aussi de l’usage immodéré que fit du poison un certain Rodrigo Borgia, pape de son état. Et elle nous fait revivre la célèbre « Affaire des poisons » qui fit vaciller le règne de Louis XIV.

Le conférencier fait la part entre la légende et la réalité… comme dans le cas de la reine Catherine de Médicis, souvent présentée comme une empoisonneuse en série. Il soumet à l’analyse critique la thèse de l’empoisonnement criminel avancée à propos d’Agnès Sorel (la jeune favorite de Charles VII) ou de Napoléon. Plus près de nous, il nous fait revivre l’attentat au gaz sarin dans le métro de Tokyo en 1995 et l’empoisonnement au polonium radioactif de l’ex-agent secret soviétique Alexandre Litvinenko en 2006.

HISTOIRE DU VIN EN FRANCE, DE L’ANTIQUITÉ À LA RÉVOLUTION

Où et quand les toutes premières gouttes de vin ont elles coulé dans un gosier assoiffé ? Quel pouvait bien être le goût du « nectar des dieux » dans l’Antiquité ? La conférence raconte aussi par qui et comment le vin est entré sur notre territoire il y a 2600 ans. Peu après, les élites gauloises se sont mises à en importer des quantités considérables… mais l’habitude qu’ils avaient de boire leur vin pur les faisait passer pour des « barbares » aux yeux des Romains !

Il fallut attendre l’arrivée des légions de César, au Ier siècle av. J.-C, pour que les ceps commencent à couvrir notre territoire. Et ce furent les moines qui, après l’effondrement de l’Empire romain, sauvèrent puis développèrent le vignoble français, notamment en Bourgogne. Mais alors, pourquoi le vin de messe, ce « sang du Christ », est-il blanc ? Comment, dès le XII° siècle, le vin de Bordeaux est-il parvenu à séduire les élites d’outre Manche ? A propos des Anglais, le champagne n’est-il pas davantage une de leurs inventions qu’une trouvaille du moine dom Pérignon ? 

Riche en anecdotes et en illustrations, cette conférence ne se contente pas de retracer l’histoire de la vigne et du vin, de l’Antiquité jusqu’à la Révolution française. Elle explore également les dimensions culturelles, religieuses, symboliques, sociales et même médicales du « sang de la terre ».


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