L’AVENIR DU TRAVAIL EST DEVANT NOUS !

Quand les disruptions technologiques (digital, intelligence artificielle, intelligence augmentée, blockchain…) rencontrent les attentes inédites des nouvelles générations (sens, autonomie, réalisation de soi), le travail se trouve immanquablement chamboulé. De nouvelles formes d’organisation du travail (crowdsourcing, entreprise libérée, uberisation) apparaissent et semblent incarner l’avenir, au point de remettre en cause la société salariale dans laquelle nous sommes immergés depuis deux siècles. Qu’en est-il réellement ? Travailleurs et entreprises doivent-ils se préparer à un marché du travail qui n’aura, bientôt, plus à rien à voir avec ce qu’ils ont connu jusque-là ? Et quelles conséquences, positives et négatives, peuvent-ils attendre de ces changements? Allons-nous vers un monde sans travail ?Vers des entreprises sans salariés ? Vers un marché du travail polarisé ? Vers des super-travailleurs ? Vers un travail enfin satisfaisant ? Vers l’avènement du travail-loisir ?

LE BIEN-ÊTRE AU TRAVAIL AU SERVICE DE LA PERFORMANCE INDIVIDUELLE ET COLLECTIVE ?

Et si vous testiez vos intuitions et vos connaissances lors d’un « quiz inattendu du bien-être au travail » ? Sur la base des grands concepts de l’économie du bonheur, les participants sont invités à se poser des questions sur les liens entre travail et bonheur, sur les déterminants du bien-être au travail et sur les récompenses du travail. A la suite de ce quiz éclairant, un focus tout particulier est porté sur les deux grandes modalités du bien-être au travail, à savoir la satisfaction et l’engagement, à travers une présentation de leurs différences et leur connexion avec la performance individuelle et collective. Cette conférence originale et instructive permet également d’apporter toute la lumière sur les outils de mesure disponibles pour évaluer le bien-être au travail.

VIVE L'EXCÈS DE CONFIANCE ! LA PSYCHOLOGIE DES ENTREPRENEURS

À première vue, les entrepreneurs semblent cumuler les tares : ils gagnent moins en moyenne que leurs comparables salariés alors qu’ils font plus d’heures par semaine, leurs revenus sont plus variables, ils doivent faire face à une plus grande insécurité de l'emploi...Pourtant, les travailleurs indépendants et les entrepreneurs ne se plaignent pas de leur sort. Au contraire ! Dans les nombreuses études sur la satisfaction au travail, il ressort qu’ils se disent plus souvent satisfaits de leur travail que ne le font les salariés. C’est notamment vrai pour la satisfaction concernant le contenu du travail. Spécialiste de la psychologie des entrepreneurs, j'aide le public à mieux appréhender leur état d’esprit et par ce biais celui des nouvelles générations qui aspirent à l’entrepreneuriat plutôt qu’au salariat (l’intrapreneuriat le modèle d’avenir ?)-, à travers une analyse de l’excès de confiance et d’optimisme de l’entrepreneur qui le pousse à prendre des initiatives (parfois au-delà même de la raison) et à déplacer des montagnes pour réaliser des projets auxquels il s’identifie.

PAR-DELÀ LA PEUR ET LA CUPIDITÉ – LA PSYCHOLOGIE DES INVESTISSEURS

La finance comportementale est sous le feu des projecteurs avec le prix Nobel d’économie attribué à Richard Thaler. Les investisseurs affichent de nombreux biais, cognitifs, émotionnels et sociaux et témoignent de préférences complexes vis-à-vis du risque. La finance comportementale permet de mieux analyser son comportement d’investisseur, de savoir reconnaitre les situations à risque et de mettre en place des stratégies de débiaisement. Elle permet également de comprendre la dimension psychologique des cycles de marché et d’appliquer des stratégies qui en tiennent compte.

ENTREPRENEURS, INVESTISSEURS, JOUEURS… LE RISQUE DANS TOUS SES ÉTATS

Si le casino est le temple des probabilités, ses adeptes passent pour des personnes irrationnelles, qui ne contrôlent ni mesurent leur prise de risque scrupuleusement. Les comportements des joueurs sont-ils à part ou reflètent-ils les attitudes humaines face au risque ? Au-delà des joueurs, comment analyser et décomposer la prise de risque des entrepreneurs ou celle des investisseurs ? N’y aurait-il pas des biais psychologiques réguliers, ancrés profondément dans la psychologie humaine, qui viennent influencer et perturber les décisions dans le risque, peu importe le domaine ? 

Depuis quarante ans, l’économie comportementale, une discipline déjà récompensée par quatre prix Nobel d’économie, analyse en profondeur les comportements économiques de tous types, à coup d’observations de la vie réelle et d’expériences en laboratoire. Ses résultats sont précieux pour qui souhaite comprendre la rationalité atypique des humains lorsqu’il s’agit d’affronter le risque.